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Commentaires

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Christophe Borhen

" Nul ne s'explique par sa propre vie. " André Malraux in " La Condition humaine "

Franck Bellucci

Cher Frédéric Ferney,
Je me permets d'utiliser cette "messagerie" de votre blog (que je consulte régulièrement et à laquelle je participe parfois) pour vous poser une question d'ordre personnel et je vous prie de m'en excuser. En effet, mon premier recueil de nouvelles va paraître dans les prochains jours (après un premier roman et une pièce de théâtre, tous publiés à compte d'éditeur) et mon éditeur (une petite maison indépendante) et moi-même aurions souhaité vous en adresser un exemplaire. En effet, une petite chronique ou critique de votre part permettrait sans doute à ce livre de rencontrer de nombreux lecteurs potentiels. A quelle adresse puis-je vous l'envoyer ? Accepteriez-vous cet envoi ?
Si vous le souhaitez, vous pouvez me contacter à l'adresse électronique suivante :
franck.bellucci(at)wanadoo.fr.
Par avance je vous remercie pour votre soutien et votre accueil.
Cordialement,
Franck Bellucci.

Alistrid

Allez, un peu de mimosa...: vous savez, je ne choisis pas mes pseudos toute seule ! A douze ans on me surnommait Eugénie (si les copains(es)de l'époque se trouvent par là, eux sauront pourquoi et donc me reconnaître... la pâquerette entre les dents, le sourire aux lèvres).
Bonne journée à vous tous (je ne fais que passer)
;o)
Alistrid

Anne B

De la guerre d'Espagne,à l'engagement dans la lutte antifasciste de l'entre-deux-guerres, pourquoi être allé à De Gaulle?
J'ai traîné la lecture de "La condition humaine" ou de "l'Espoir" mais j'ai lu plusieurs fois son "Goya"(mon préféré), et "Le Miroir des Limbes".
C'est un écrivain qui ne doit plus être très en vogue et sa sortie "des oubliettes" grâce au livre de Michel Cazenave "Malraux le chant du monde" (en 2006) était la bienvenue , celle de Jean Lacouture en est une autre..

Désolée de revenir une fois de plus à Ph. Sollers mais ce témoignage me touche infiniment:


"J'ai une dette de jeunesse et de vie à l'égard d'André Malraux. Brièvement: je ne veux à aucun prix faire la guerre d'Algérie, je croupis dans des hôpitaux militaires de l'est de la France, mon dossier médical, pourtant excellent, n'avance pas, ma réforme traîne, je commence une grève de la faim, je ne parle plus. Malraux, alerté, me fait libérer. Je suis donc renvoyé pour "terrain schizoïde aigu". Je sors de tout passablement titubant, j'écris à Malraux pour le remercier, et il me répond, par retour du courrier, sur une petite carte de deuil :

"C'est moi qui vous remercie, Monsieur, d'avoir eu l'occasion, au moins une fois, de rendre l'univers moins bête".

Christophe Borhen

@ Anne B : ne soyez surtout pas désolée de revenir à Sollers, " l'aimé des fées " (Breton).

gmc

GRAND HUIT AMERICAIN

Frontière de la limpidité
Les chevaux pâturent
Sous les ruines haletantes
Que le givre cristallise
En rubans de verveine
Aux yeux écarlates
Qu'un carquois écarquille
Sur des paysages rétiniens
Marqués par le fer rouge
De l'absence d'incandescence

Frontière du cristal
Les eaux ne plus qu'un lac
Mare Nostrum pour Carthaginois
Dont le vol qualifié
Se mire sur la surface bleue
Des déserts de coriandre
Aux arômes de cris
Qui pactisent en choeur
De chaînes et d'estrades

Un maelström de mélanomes
Irradie ses poudres et ses fards
Sous lesquels rutile en silence
La plateforme ordinaire
Qui décoche des traits
En forme de sourire


gmc

"ne sont plus qu'un lac", sry

Anne B

Merci christophe!

Pardon; j'ai oublié le mot "ça" dans la phrase de Ph.Sollers: "Je sors de tout ça passablement titubant"...

Anthropia

Et puis la drogue, le pillage des oeuvres, le trafic, les mensonges sur son CV, oui c'est bien un mélange des genres, souvenir de la condition humaine et puis ce livre sur le musée imaginaire, une belle idée, qui m'a marquée, moi qui prends des photos de toutes les oeuvres que je ne peux m'acheter.
Et puis Malraux, n'est-ce pas celui de la politique culturelle, qui a permis à tant d'enfants de le République de découvrir l'art, la musique, les livres, dans les maisons de la culture, dont il a doté le pays ? Alors merci Monsieur Malraux.


http://anthropia.blogg.org

Yasmine

Il y a eu la peste et le choléra, il y a le réchauffement climatique et l’administration, les ampoules qui sautent et le virus ébola, qui doit bien nous épier de quelque part, ce sournois-là, et tous ces soleils, toutes ces galaxies, tellement innaccessibles, qui doivent bien se marrer des péteux qui s’ennoblissent et des narcisses qui vomissent. Il y a tout cela, et tant d’autres choses encore, mais… il manquait Sollers. Eh oui. L’oubli est réparé. Sainte-Amnésie, priez pour nous, ou au-moins pour moi. Allez mimine, un p’tit effort, laisse-moi oublier. Le virus ébola, ça peut se circonscrire. Et puis, heureusement, il y a tout le reste, tellement, que ça ne se circonscrit pas. Comme la Sensibilité par-exemple, et sa soeur, la Sensualité. Celles qui ne se décident pas, celles qui ne se proclament pas. Parce que ça, c’est comme l’angoisse : ça ne s’invente pas.
Mais je ne suis pas une fée. Cataloguée “sorcière” depuis deux ou trois siècles (je sais, c’est jeune), je suis peut-être mauvais juge. Pt’êt ben. Sainte-Amnésie, priez pour moi.
Quant à Malraux, je n’en connais que le roi. C’est peu dire pour parler. Et puis sollers, c’était hier. Pas grave. Le décalage, ça décale, normal.

ororea

Des précisions sur le nouvel atelier d'écriture :
http://magicplum.over-blog.com/

Albertinef

Bonsoir,

Et bien j'avoue que, après avoir lu la biographie du même par Emmanuel Todd, récemment, je vais peut-être souffler un peu.

Je m'explique. Je crois au contraire qu'il doit être intéressant de lire l'histoire d'un même personnage sous des plumes différentes : cela ne peut que nuancer le propos, permettre de faire la part des choses, etc.
Mais cette biographie écrite par Todd qui, comme on le sait est très méticuleux, tache de ne rien oublier, explore toutes les sources (il avait fait de même pour Camus et cela m'avait enchantée) , cette histoire d'une vie de Malraux donc, m'a un peu chiffonnée, a un peu bousculé la statue du grand homme chez moi, et surtout m'a hantée pendant des jours, après. Je crois qu'il y a des vie qu'on ne devrait pas savoir dans leur intime, leurs misères d'homme. Il faut qu'elles restent héroïques sinon ça gâche tout.

Aujourd'hui, cela devient difficile et de toute façon l'homme héroïque ne fait plus florès, n'est-ce pas?

Muller Karin

cher Frédéric Ferney,
Merci beaucoup d'avoir parlé du livre d'entretiens que j'ai fait avec Jean Lacouture. Ce fut un bonheur de côtoyer cet homme de grande culture qui a connu les plus grands du siècle. Les réponses à mes questions fusaient, il était toujours de bonne humeur.
Je viens de terminer un livre d'entretiens sur Sacha Guitry avec Dominique Desanti, autre très grande dame, toujours chez André Versaille éditeur. Un autre grand bonheur...
J'étais une inconditionnelle du Bateau Livre et je crois que nous avons un ami commun, François Marthouret. J'ai écrit pour lui et Madeleine Malraux un récital "EsotErik Satie"...
Peut-être à bientôt le plaisir de faire votre connaissance ?
Karin Müller

Muller Karin

Cher Frédéric Ferney,
Oserai-je vous inviter à la rencontre autour de Malraux : Mythes et Réalités que j'organise dans ma galerie le 1er mars à 15 h ? Jean Lacouture et Olivier Todd parleront de "leur" Malraux, sous le regard attentif de Madeleine Malraux, sa veuve, et de Dominique Desanti qui l'a connu en 1943 et l'a vu quelques jours avant son décès.

Karin Müller

Galerie Gimpel & Müller
12 rue guénégaud
75006 Paris
06 09 68 96 98

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