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Commentaires

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gmc

"Cela dit, après Simone Weil, le "Zarathoustra" paraît tout de même assez kitsch."

disons que ça n'a pas la grâce et la légèreté d'hölderlin.
néanmoins, le lecteur averti qui voit ce que friedrich a trouvé à la fin du zarathoustra s'épargne la lecture du reste....en-dehors d'un pur divertissement, s'entend ...;-)

allez, à demain, it's dodo time now

Anne B

Aller!, j'avoue mon goût pour Nietzsche !
Le lire c'est comme la nécessité de la marche et de la dépense physique pour une bonne hygiène physique et mentale.Le lire devant l'océan, les pages ouvertes au souffle du vent, saisir les phrases volantes, en se disant tiens tiens c'est quoi la vie originaire, la vie authentique, la vie absolue...et si on écoutait un peu de Chopin !

Alistrid

Comme vous y allez ...
Nietzsche, en aparté, me fut à une époque, d'un grand secours. Heureusement. A travers lui, je m'en suis imposé. J'ai bien été obligée.
Le soleil revient. Vous avez vu ?
Ah je vous embrasse Friedrich !!
;o)

ororea

Petit souci. Bon tout le monde s'en fout mais tant pis, je raconte ma vie. Je suis en congé de longue durée parce que mon boulot m'a rendue zinzin (prof), jusqu'à présent je me couchais vers minuit; mais pour me reconvertir et prouver que je peux retravailler dans un autre domaine, j'ai depuis peu une "activité thérapeutique" le matin, comme assistante documentaliste (c'est très intéressant d'ailleurs). Donc je devrais me coucher plus tôt. Mais je ne peux pas m'empêcher d'attendre minuit quinze pour me coucher, heure de parution du blog de FF (je sais ça se soigne, d'ailleurs j'ai deux psy). Ma question : serait-il possible de publier l'article plus tôt? Si ce n'est pas possible, je comprendrai.
Je m'étonne que de la terminale à mes deux khâgnes, je n'ai jamais entendu parler de Nietzsche, résultat , je le connais mal...
Il reste de la place à l'atelier d'écriture gratuit du 17EME :
http://paris.onvasortir.com/sortie_read.php?Id=132871

gmc

FREDERIC SANS SA CHOPINE

Les hymnes déambulatoires
Des errances magnifiques
Ont toujours leur fan-club
Collections disparates
D'amateurs en tout genre
Que seule la zizanie
Unit dans un concerto
Post-déluge non essoré
Qui frôle un jour le néant
Pour se réfugier dans l'autre
Effrayé par l'immensité
Dont peut disposer le talent

Frederic ferney

Cher Christophe Bohren,

Oui, c'est bizarre, il n'y a pas de dégoût ou de mépris du corps chez Simone Weil. Pas de fascination, même inversée. Pas d'extase pas d'esclandre, comme chez Bataille. Ce n'est ni sacré ni impur. Ce n'est pas ce à quoi elle s'oppose ni ce qu'elle nie. C'est rien.
Est-ce pourquoi elle n'a pas peur?
Il n'y a pas trace d'un combat, d'une tension, comme chez les auteurs "mystiques". L'esprit, la force d'âme, occupe tout le terrain. No match!
La grâce, "cette substance qui ne reçoit pas d'accident", dit le vieux Corneille. Le corps n'est même pas un "accident". Elle ne refuse rien, elle se détache, elle consent.
F.F.

gmc

ça n'a rien de bizarre, ff, c'est plutôt lucide comme approche, lucide et pas encombré par la confusion et la grossièreté qui accordent crédit à n'importe quel mirage.
voyez-vous, ici dans la patrie de descartes (comme ailleurs, mais ici particulièrement), on se repose sur "je suis cette chose qui pense", mais bien peu se donnent la peine d'investiguer jusqu'au bout l'une ou l'autre de ces deux assertions qui ne sont en rien démontrées: "je suis ce corps" (ou "ce corps est mien", même chose) et "je pense".
allez jusqu'au bout de l'une des deux et vous pourrez le constater.

gmc

INTERPOOL

Les enfants jouent
Au vertige des plaines
Sur des dauphins d'aluminium
Des chevaux aux étriers d'argent
Ou des dragons montés sur rollers
Comme il plait au talent
Des surfers innocents

Les enfants jouent
A être les fils
D'un vertige assassin
Qui brille loin des tréteaux
Où la couleur est reine
Des artifices de la poudre
A récurer les méninges

On tire à balles réelles
Des météores dans les mains
Le feu comme un rimmel
Qui charme les ruines
Et déconstruit les marées
Pour repeindre les cieux
En vélin et dentelles

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Frédéric Ferney

  • Agrégé d'anglais, il a d'abord enseigné à Rome, avant de diriger les pages culturelles du Nouvel Observateur. Par la suite, il a créé et animé une émission littéraire le dimanche sur France 5, intitulée d'abord Droits d'auteur, puis rebaptisée Le Bateau livre, à bord de la péniche L’escale. Il est actuellement critique au Point.

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